L’équipe Atypic a assisté à la conférence C2 Montréal la semaine dernière. S’il y a un point commun à toutes les conférences, ce sont les innombrables possibilités liées à l’innovation. Par où commencer? Snapchat, intelligence artificielle, crypto-monnaie, réalité augmentée… Pour optimiser son mix de communication, il importe d’avoir une réelle compréhension de notre cible. Qui sont les différents personas? Une fois qu’ils vous connaissent, comment augmenter leur familiarité, générer une conversion et ensuite stimuler l’engagement?

Faire évoluer un mix éprouvé par le temps peut parfois sembler risqué, surtout lorsqu’il s’agit de lever des fonds. Mais dans un contexte d’attrition des bases de données, il faut un jour ou l’autre oser pour aller chercher de nouveaux donateurs.

Voici 3 conseils pour commencer :

• Isolez un budget test, selon votre tolérance au risque (par exemple 10 %),
• Travaillez en mode de raffinement d’un mix, grâce à des tests, ou en mode itératif lorsque la tactique s’y prête :
  • Testez une tactique sur un échantillon significatif et, selon les résultats, déployez à l’ensemble des contacts.
  • Lancez une offensive sans attendre un produit parfait. Peaufinez si les résultats le justifient.
  • Tolérez l’échec. Il est seulement l’opportunité de recommencer de façon plus intelligente (Henry Ford).
• Partagez votre démarche auprès des parties prenantes. Faites-leur comprendre l’importance de faire évoluer le mix de communication.

En terminant, je vous laisse sur un bon exemple d’innovation : The Hopepage par Unicef Australie.

Depuis avril 2018, Unicef rejoint une cible plus jeune et plus « techno » en permettant de faire un don par le minage de crypto-monnaie. En d’autres termes, le sympathisant permet à Unicef d’utiliser le CPU de son ordinateur pour miner la crypto-monnaie. Il y a présentement près de 15K donateurs.

Bien que miner la crypto-monnaie puisse être controversé par son fort besoin énergétique, nous saluons l’audace, la performance et l’innovation de cette campagne.

Photo par Adi Goldstein sur Unsplash