J’aime les débuts.

Les films qui commencent, les départs en roadtrip, les premiers mots d’une carte postale, les papillons de toutes sortes… On ne sait pas comment ça va finir, mais on veut connaître la suite.

En ce début d’année 2018, j’ai été inspirée par une de mes lectures. En particulier, par le point 22 des 25 Copywriting Tips for Fundraisers, publiés par re : charity.

Open with a bang. Déjà, ça sonne bien.

Le conseil va comme suit :

Your first sentence is critical. If it doesn’t grab your donors on a visceral level (which comes from doing the write research beforehand), then I can guarantee you you’re leaving money on the table. Try coming up with something that’s crisp, that speaks directly to an issue your donors care about, and make it memorable. You want them on your side from the very first sentence.

C’est ainsi que, par curiosité (ou nostalgie?), je suis partie à la recherche de mes premières phrases. En 6 ans, ça fait pas mal, trop pour un billet. Mais disons que voici mes préférées. Prenez ça comme une sorte de collage des commencements et des possibles…

***

Fermez les yeux. (Fondation de la faune du Québec)

Il est souvent plus facile d’être bienveillant envers les autres qu’envers soi-même. Ne trouvez-vous pas? (Fondation québécoise du cancer)

Je me souviendrai toujours de cette femme qui tenait son bébé dans ses bras. Je l’avais rencontrée le jour de son accouchement dans un hôpital de Gaza, îlot de paix alors que le monde s’écroulait tout autour… (Oxfam-Québec)

C’est apparemment humain. Tout va bien tant que ça demeure loin, à distance d’un écran. (Amnistie internationale)

Melita l’a attrapé. C’est ce jeune homme tanzanien que vous apercevez ci-dessus. (Oxfam-Québec)

Cet avis d’expulsion que vous venez de recevoir, Patricia l’a reçu pour vrai. (Oxfam-Québec)

Quel effronté que le cancer! Peu importe l’âge, il frappe sans crier gare, interrompant une carrière qui décolle, un projet d’enfant, ou les plans d’un voyage tant attendu… (Fondation québécoise du cancer)

Dans quelques jours, je serai enfin fixé sur mon sort. Et pourtant, je ne sais pas très bien ce que je ressens. En fait, d’aucune façon ai-je l’impression que ce sera mon jour de chance, celui où j’obtiendrai justice. (Amnistie internationale)

Une minute. C’est le temps qu’il faut pour bien s’étirer le matin, après avoir ouvert les yeux. (Médecins du Monde)

Le temps que vous déposiez vos clés, que vous enleviez votre manteau, que vous ouvriez cette enveloppe et lisiez cette lettre, une personne de plus recevra un diagnostic de cancer au Québec. (Fondation québécoise du cancer)

Certaines choses dans la vie sont intenables. Mais qu’arrive-t-il lorsque l’imposture est dévoilée au grand jour? (Amnistie internationale)

Ekuenshash! Quand c’est assez, c’est assez! (Amnistie internationale)

Il y a un temps pour chaque chose dans la vie. Du moins, c’est ce qu’on dit… (Amnistie internationale)

« Bonne journée à l’école maman! » C’est probablement ce qu’a dit Laïs à sa mère ce matin. (Oxfam-Québec)

Je dis souvent que le cancer s’est ajouté au chaos de ma vie. (Fondation québécoise du cancer)

Je ne vous connais pas, mais savoir que vous êtes un ami d’Amnistie, que vous êtes avec nous en pensée, cela me donne la force de continuer à me battre. En même temps, comment pourrais-je faire autrement? (Amnistie internationale)

L’autre jour, je regardais ces petites filles qui coloriaient à la table d’à côté, se parlant d’un monde imaginaire. Elles riaient, se comprenaient. La radio jouait dans le café. J’ai alors déposé mon journal, délaissant des nouvelles accablantes. Puis j’ai eu envie de vous écrire. (Oxfam-Québec)

Oui, les plus beaux cocos du monde, c’est chez Leucan qu’on les trouve! (Leucan)

Comme tous les enfants de six ans, Brian adorait Noël. (Fondation Rêves d’enfants)

Avec ses yeux doux et son air angélique, il a tout pour plaire. (SPCA de Montréal)

On dit qu’une image vaut mille mots. Pourtant, chez Oxfam-Québec, ce sont les regards qui parlent le plus… (Oxfam-Québec)

C’est avec une grande émotion et beaucoup d’humilité que nous avons appris le décès de Nelson Mandela, le 5 décembre dernier, en plein marathon d’écriture… (Amnistie internationale)

Ces mots sont de Nelson Mandela, mais ils auraient tout aussi bien pu être ceux de mon mari, Hamid Ghassemi-Shall, qui a vécu l’inimaginable dans une prison d’Iran. (Amnistie internationale)

Il y a des cœurs plus usés que d’autres… Plus blessés, endurcis, tristes, maganés. (Fondation des Auberges du cœur)

C’est vrai, la vie est injuste. Mais nous sommes des milliers dans le mouvement Oxfam à faire en sorte qu’il en soit autrement. (Oxfam-Québec)

Ce que je vois dans les yeux du monde? Moi, j’y vois une certaine lueur. Quelque chose comme l’espoir qui brille. Quelque chose comme une force tranquille… qui s’éveille. (Oxfam-Québec)

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