Le 6 octobre dernier avait lieu un déjeuner-conférence portant sur le rapport des Signes vitaux 2015, qui dresse un portrait et un bilan de santé des communautés du Grand Montréal. Au menu, les principaux enjeux, mais aussi, les bons coups de notre belle région.

Signes vitaux est une initiative pancanadienne orchestrée par Fondations communautaires du Canada. Les chiffres et constats qui résultent de ce rapport permettent à l’équipe instigatrice, aux donateurs et à toute personne intéressée par le sort de notre région, de connaître ses besoins et de définir les priorités pour bien diriger les investissements au sein de communauté. Le pouls en question s’est pris via les quatre pôles suivants : les gens, l’économie, le milieu de vie et la société.

Faits saillants tirés tels quels du rapport Signes vitaux 2015

Gens

–   Depuis près de 15 ans, la proportion des jeunes de 15 ans et moins ne cesse de diminuer, alors que la population des 65 ans et plus continue d’augmenter dans la grande région de Montréal. La proportion des jeunes est passée de 17,9 % en 2001à 16 % à 2014 et celle des aînés est passée de 12,6 % en 2001 à 15,4 % en 2014.

–   Parmi les principales régions métropolitaines nord-américaines, la grande région de Montréal présente la plus forte proportion de ménages d’une seule personne, soit 32,7 %;

Économie

–   En 2013, le taux de faillites d’entreprises à Montréal (RMR) était de 3,4 faillites pour 1 000 entreprises, soit 2,2 points de plus que la moyenne nationale (1,2 pour 1 000) et 0,4 point de plus que la moyenne québécoise (3 pour 1 000);

–   Plus du quart des familles monoparentales ont de faibles revenus;

Milieux de vie

–   En 2014, la grande région de Montréal était l’une des régions métropolitaines dont le taux de chômage était le plus élevé au Québec.

–   La croissance du parc de véhicules automobiles de la grande région de Montréal a été deux fois plus importante (+11,4 %) que celle de sa population (5,1 %) sur une période de cinq ans (2008-2013.

Société

–   À Montréal, 58 % de la population possède un niveau d’alphabétisation (de 2 ou moins) qui permet uniquement de repérer l’information textuelle, mais pas de comparer l’information, de faire des déductions plus abstraites ou de comprendre les sous-entendus dans le texte.

–   Il a été estimé que 2 016 personnes étaient en situation d’itinérance visible sur l’île de Montréal.

Le bilan de santé s’améliore, mais nombreux sont les défis à relever. Pour y parvenir, secteurs public et privé sont tenus de prêter main-forte. Mais surtout, le secteur pluriel se doit de démontrer son leadership, de prendre la place qui lui revient, de faire enfin bouger les choses. Parce qu’après tout, l’avenir de belle région en dépend!

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