Chez Atypic, des spécialistes sont en mesure d’analyser votre fichier de donateurs afin de connaître, entre autres, le montant de leurs dons, la fréquence à laquelle ils donnent et depuis combien d’années.

Mais qu’est-ce qui motive une personne à donner?

Catégoriser les raisons qui poussent à la générosité, voilà qui n’est pas évident. Ces raisons peuvent être multiples. Et malgré que l’humain soit un être d’habitudes, un donateur n’est pas un animal domestique. Il est insaisissable, indompté. Son comportement, ses allégeances et ce qui l’émeut sont des variables qui changent au gré de son humeur et de ce qu’il a devant les yeux.

Tout de même, en faisant l’exercice autour de moi, je distingue différents types de donateurs.

Ma mère a, depuis longtemps, arrêté son choix sur trois organismes dont la mission lui semble juste et les actions efficaces, organismes auxquels elle donne fidèlement et régulièrement.

Ma « coriace moitié », quant à lui, est du type sceptique-exigeant. Il ne donne que s’il juge le travail fait efficacement. Aussi réserve-t-il ses dons presqu’exclusivement à l’organisme humanitaire pour lequel il a travaillé. Son expérience terrain lui aura d’ailleurs permis de comparer les activités d’autres organismes qu’il juge désormais, selon son barème bien personnel, moins pertinents ou moins efficaces.

Consciente d’être parmi les rares privilégiés de ce monde, mon amie Anik fixe un pourcentage de ses revenus annuels dont le montant va à des causes choisies. Je suis impressionnée par cette générosité pure, d’abord rationnalisée dans un budget avant d’être redistribuée dans un élan d’empathie ou de recherche d’équité sociale.

Et qui n’a pas une tante prête à acheter toutes les barres de chocolats de la terre? Volontaire de première ligne lorsqu’il s’agit d’aider vos enfants à financer une activité scolaire, elle donne rarement sa confiance à un organisme, même établi dans le paysage philanthropique. Elle n’est pas la seule à privilégier le geste de proximité.

Ensuite, il y a ceux qui donnent sans compter à différents organismes lors de catastrophes telles que les tremblements de terre, les tsunamis, les Lac-Mégantic et les Fort McMurray. Et puis il y a ceux qui choisissent de faire un petit don chaque fois qu’on les sollicite, incapables de favoriser une cause plus qu’une autre. J’ai un jour croisé quelqu’un qui nommait cette impulsion « a tip for good fortune »…

Oui, les raisons de donner sont nombreuses et c’est le privilège du donateur d’en changer – comme c’est aussi le privilège de votre organisme de reconnaître et d’accueillir son geste avec respect et gratitude.

Et vous, quelle espèce de donateur êtes-vous? Quelles causes avez-vous dans la peau?

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