En communication-marketing, on entend souvent dire, avec raison, qu’il faut capter l’attention de notre public en quelques secondes, sinon on le perd.

Une récente expérience lors du spectacle d’un artiste québécois m’a rappelé que la finale était souvent aussi importante, sinon plus, que le commencement.

Le spectacle en question n’en finissait plus de finir et, malgré sa très grande qualité, mon plaisir en fut gâché. Le principal souvenir qu’il me reste n’est donc pas les excellentes premières 100 minutes, mais les 40 dernières qui ont poussé ma patience à bout et rayé le nom de l’artiste de ma liste de favoris.

Cette forme de déception peut également survenir face à une action de communication, que ce soit un évènement, un discours ou un communiqué de presse, pour ne nommer que celles-là.

L’amorce peut très bien captiver notre attention et nous inciter à vouloir en savoir davantage, mais si la chute n’est pas à la hauteur, ou si la sauce est étirée au maximum, cette attention si durement gagnée ne donnera aucun résultat. Pire, elle pourrait même créer une impression défavorable difficile à renverser.

Bref, si le punch du début est garant de l’attention initiale, la finale est garante du sentiment favorable qui, lui, perdurera.

En terminant, je vous invite à lire cet article très intéressant paru en 2015 et qui présente 5 discours marquants prononcés à l’ONU.

Certains le sont par leur longueur hors norme (Bonjour Fidel Castro!) et d’autres par leur sens du punch ou leur finale assassine.

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