(originalement publié le 6 février 2014)

À l’instar des participants de concours culinaires télévisés qui nous offrent régulièrement leur recette de pâté chinois « revisité », nous vous invitons vous aussi à aborder le plan de communication d’une manière différente.

En effet, qu’il soit réalisé à l’interne ou par une firme de consultation, le plan de communication prend généralement la forme d’un document verbeux et volumineux qui finit souvent sur une tablette ou dans le fond d’un classeur. Et ce n’est pas par manque d’intérêt ou de volonté, mais plutôt à cause d’une incapacité à transformer les stratégies proposées en actions concrètes ou simplement par manque de ressources pour mettre ces mêmes actions en place.

C’est pourquoi, notre expérience de travail et de collaboration avec les OBNL et les organismes de charité a transformé notre façon d’envisager le plan de communication. Notre objectif est que celui-ci ait une utilité réelle dans le quotidien des organismes et unepérennité. Comment l’atteindre? Simplement en utilisant quelques-uns des ingrédients d’un plan de communication « revisité » :

Pas de blabla inutile ni de phrases creuses

Ce sont les idées qui ont de la valeur et non le nombre de mots que l’on emploie pour les expliquer. Des idées courtes, bien formulées et facilement applicables feront beaucoup plus de sens pour vos interlocuteurs. Ainsi, privilégiez les énumérations et les listes à puces aux longs paragraphes.

Ce qu’on sait, on le sait déjà

Le plan n’aura pas beaucoup de valeur ajoutée si la moitié de son contenu porte sur des évidences ou des lieux communs sur l’histoire de l’organisme. Le plan de communication doit essentiellement se projeter dans le futur, c’est-à-dire répondre à la question « que doit-on faire à partir de maintenant? ».

L’importance des enjeux

Pour être efficace, un plan de communication doit répondre aux enjeux spécifiques de l’organisme. Une bonne réflexion doit donc se pencher attentivement sur ces enjeux et les faire valider par l’organisme avant de pousser plus loin le travail. C’est, à notre avis, la seule façon de s’assurer que le plan trouve écho auprès de l’ensemble des parties prenantes.

Un horizon de trois ans

Oui, le plan doit pouvoir se projeter dans le futur, mais dans un futur assez proche. La réalité d’un organisme évolue constamment alors un plan sur un horizon de trois ans saura être assez réaliste et souple pour s’adapter à cette évolution normale.

Un plan évolutif

Toute action ou stratégie doit être évaluée suite à sa mise en place. Si elle fonctionne, tant mieux, mais sinon elle doit être révisée, voire mise de côté. La communication n’est pas une science exacte et rien ne garantit le succès d’une stratégie, d’où l’importance de l’évaluer et de s’ajuster. Un plan qui n’évolue pas est un plan qui est condamné à mourir, c’est aussi simple que ça.

Comme vous pouvez le constater, il n’est pas nécessaire de tout réinventer. Quelques fois, il suffit simplement de revisiter nos vieux classiques.

N’hésitez pas à y ajouter votre grain de sel en nous faisant part de vos propres réflexions.

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