Le Web a pris une place considérable dans la stratégie de communication des associations caritatives, des organismes communautaires, des fondations et des autres organismes à but non-lucratif (OBNL). Cet écosystème change de jour en jour la façon dont se fait la communication et le recueil de dons. Il a un effet bénéfique pour la philanthropie.

Le Web pour la visibilité et un meilleur accès à l’information

 

Le site Internet au services des internautes

Avant, pour mieux connaitre un organisme, les méthodes étaient longues et complexes. Il fallait poser des questions par téléphone, parler à un représentant lors d’un évènement ou bien avoir des informations pas toujours fiables avec le bouche à oreille. Désormais, le site Internet d’une organisation est devenu le moyen idéal pour connaitre ses missions, son expertise et son actualité. Avec l’essor des tablettes et des téléphones intelligents, la pertinence du site Web s’est renforcée car les internautes recherchent la disponibilité immédiate et en tout temps de l’information.

Le site Web est désormais la plateforme incontournable pour assurer la pérennisation de son organisme et l’authenticité des informations qui en découlent. Il permet de connaitre son actualité et d’avoir en continu des informations fiables. Il permet aussi de faire des dons directement à l’organisme sans passer par des intermédiaires.

Le site Internet au service des organismes

Pour ce qui est des OBNL, avoir un site Web peut paraître à première vue coûteux, mais sur le long terme, c’est particulièrement rentable. Cela assure une forte visibilité et moins de temps passé au téléphone pour se présenter et se promouvoir, ce qui est un moyen de se focaliser sur d’autres actions. De plus, cela permet d’avoir une plateforme de dons en ligne avec des systèmes complets, adaptés ou faits sur mesure, qui permettent aux données entrées lors d’un don ou d’une participation à un évènement d’être récoltées de manière uniforme. Là aussi, cela réduit le temps de gestion et simplifie grandement les tâches qui sont automatisées et pour lesquelles les possibilités d’erreurs humaines sont réduites.

 

Du site Web à la formation d’une communauté

 

Avec l’essor du Web 2.0, le site Internet n’agit plus seul. Pour avoir une bonne couverture et mieux relayer l’information, il faut prendre en compte le référencement et construire une communauté, notamment à travers les médias sociaux. De Facebook à Twitter, en passant par un blogue, les nouveaux médias participatifs sont des moyens de bâtir une communauté qui soutient l’organisme. Pour avoir la confiance des donateurs et les remercier de leur soutien, il est indispensable d’établir un dialogue et de l’entretenir au fil du temps. Il faut présenter ce que fait l’organisme, dire quelles sont ses valeurs et en quoi il se démarque par rapport aux autres. Il est aussi nécessaire d’être à l’écoute de ceux qui le suivent. C’est une façon de récupérer plus de dons sur le long terme car les médias sociaux sont d’excellents outils de fidélisation. Les dons effectués en ligne prennent de plus en plus d’ampleur, il ne faut pas les négliger!

Il est aussi pertinent de se rapprocher de ses bénévoles et employés pour augmenter leur sentiment d’appartenance et leur implication dans l’OBNL et sur les réseaux sociaux. Sans cela, la stratégie Web sera moins efficace.

 

La technologie modifie la façon de percevoir les dons

 

Dernièrement, on parlait de slacktivism, cette manière de supporter une cause sans faire quelque chose de concret. Que ce soit en partageant une nouvelle, en aimant une page sur Facebook, ou en tweetant des nouvelles d’un organisme, nombreux sont ceux qui pensent faire leur part du travail. Le problème est que ce type d’action est insuffisant : il faut s’assurer que ce dont les gens parlent mène à une action concrète, notamment un don. Le meilleur exemple est le Ice Bucket Challenge qui a récemment permis à la SLA Québec de multiplier les dons car ceux qui participaient au défi mentionnaient souvent qu’il fallait faire autre chose que simplement se verser de l’eau glacée : il fallait aider l’organisme en faisant un don et propager le défi pour que d’autres fassent de même à leur tour.

Il existe aussi de plus en plus de moyens de faire des micro-dons à un OBNL, la plupart du temps avec une implication minime. Par exemple, l’application Check in for good repose sur un concept simple, novateur et intéressant pour les organismes caritatifs : elle permet à des enseignes de s’engager à donner un dollar pour une cause à chaque fois que des clients viennent se localiser chez eux avec leur téléphone intelligent. C’est une action simple qui permet de donner à un organisme auquel on est sensibilisé. La technologie a considérablement changé la façon de percevoir des dons.

 

La stratégie Web est une composante de la stratégie globale

 

Avoir un site Web suppose de l’entretenir pour optimiser votre référencement naturel, de faire des mises à jour, d’apporter de nouveaux contenus régulièrement, ceci pour attirer toujours plus d’internautes. Les médias sociaux doivent également être gérés quotidiennement pour être efficaces à long terme. Ces nouveaux médias sont encore assez récents et en constante évolution. Ce sont des outils indispensables pour les OBNL afin d’augmenter leur visibilité, l’étendue de leur public et les dons reçus.

Cependant, une stratégie Web ne peut, à elle seule, faire tout le travail. Il faut proposer des évènements (soupers-bénéfices, défis, etc.) et avoir une communication plus large grâce aux médias traditionnels pour que vos actions de communication soient un succès.

L’année que nous amorçons s’annonce très bonne pour le financement participatif, c’est une occasion à ne pas manquer pour en profiter!

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