Je repensais récemment à la conférence « Rééquilibrer la société », initiée par le professeur Henry Mintzberg, qui a eu lieu il y a un peu plus d’un mois.

Si je pouvais résumer les propos de M. Mintzberg en une phrase, je dirais que la société actuelle fonce tout droit dans un mur et qu’il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. Vous pourrez trouver un résumé des discussions de la journée ici et ici.

Il faut donc agir, ça c’est clair. Mais comment? Ça, c’est moins clair.

Je me suis alors mis à penser aux grands mouvements sociaux de l’histoire récente et un constat m’a sauté aux yeux : nous sommes capables de nous mobiliser pour refuser un état des choses ou une situation, mais nous nous mobilisons rarement, voire jamais, pour un idéal à atteindre.

Le mouvement des carrés rouges refusait la hausse des droits de scolarité. Les peuples du printemps arabe refusaient la dictature (ou le semblant de démocratie) en place dans leur pays. Le mouvement « Occupy » refusait la mainmise du pouvoir du 1 % de la population le plus riche sur le reste de la société. La campagne Coule pas chez nous s’opposait au projet d’oléoduc Énergie Est, etc.

Le message de ces mouvements était clair. C’était un refus net, sec. Un appel à faire bouger les choses rapidement, pas dans 10 ans.

Alors, s’il est aussi urgent d’agir, comment créer un réel mouvement de mobilisation et d’innovation sociale vers une société plus juste et plus « équilibrée » que nous voulons tous et toutes, j’en suis certain?

La réponse… je ne la connais pas.

Et vous, qu’en pensez-vous?

Photo: Léonard Cotte sur Unsplash

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