Vous avez peut-être vu passer l’article de Tristan Péloquin dans La Presse le 13 mai dernier au sujet de l’utilisation des dons de la SPA Canada.

Vous avez peut-être partagé l’indignation de l’auteur sur le sujet abordé : comment un organisme de renommée nationale avec des campagnes d’acquisition et de collectes de fonds aussi régulières et remarquées peut-il manquer à ce point de transparence quant à l’utilisation qu’il fait des dons du grand public?

La fin d’une époque.

On le constate de plus en plus intensément chez les donateurs des organismes avec lesquels on travaille chez Atypic : la reddition de comptes et la capacité à expliquer (et garantir) l’efficacité de l’utilisation des dons deviennent essentielles aujourd’hui. Finie la confiance aveugle envers un organisme, on ne croit plus sur parole que la direction générale va faire preuve d’éthique et de discernement dans l’attribution des ressources. On veut des conseils d’administration plus impliqués, des rapports d’impact, des courriels de reddition de comptes, des bulletins qui expliquent ce qui a servi à quoi. Et à quel point les bénéficiaires en ont réellement bénéficié… On ne veut pas juste de la visibilité et des dons mais des actions traçables et bien concrètes.

La solution : respecter le donateur et raconter TOUTE l’histoire.

Chez Atypic, ça rejoint le discours qu’on tient depuis toujours (et auquel on croit dur comme fer) : la reddition de comptes doit être une priorité. Pas juste la collecte de fonds.

Pour maintenir une communauté de sympathisants satisfaite et fidèle, ça prend de s’adresser à elle avec respect, selon un cycle relationnel complet et bien construit (Bonjour Justin!).

Voici en rappel notre roulette relationnelle préférée mais vous la connaissez probablement déjà si on a discuté plus de cinq minutes 🙂

Finalement, je trouve que l’attitude de ne plus donner aveuglément, de se questionner sur la suite et de demander des comptes est un très bon signe venant des donateurs. D’une part, ça permet une meilleure régulation des pratiques philanthropiques et donc de tirer le secteur vers le haut. D’autre part, cela implique qu’une portion significative des donateurs québécois (actuels ou potentiels) exige davantage de vision et de structure et veut comprendre. Cela laisse donc présager que le profil des donateurs va aussi évoluer vers le mieux, vers des personnes plus informées et plus engagées, pour qui l’efficacité de l’action  est primordiale.

P.-S. – Si vous avez besoin d’aide pour élaborer un bon cycle relationnel auprès de votre communauté, appelez-nous. On fait ça tous les jours 🙂

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