« Je resterai pas plus de deux ans », que j’avais dit à mon chum de l’époque. Et me voilà aujourd’hui, 10 ans plus tard, plus fière que jamais d’être Atypicienne.

Merde! Je dois pas être une vraie Millenial alors…

C’est cliché à dire, mais le temps a passé vite.

J’ai l’impression que c’était hier que j’apprenais les rudiments du marketing relationnel auprès de Suzanne, ma mère professionnelle.

Un de ses enseignements en collecte de dons 101 allait comme suit « Ce qu’on ne demande pas, on ne l’a pas ».

Résidu subconscient de l’esprit né pour un petit pain? Restant passé date de notre culture catho? Peu importe d’où ça vient, c’est donc vrai qu’on est trop souvent gêné de demander, même lorsqu’on a la meilleure cause du monde. Et ça, il m’a fallu des efforts pour briser ça. Mais reste que c’était toujours plus facile à faire pour mes clients, mes causes adorées, que pour moi-même…

Jusqu’à ce que j’ose demander.

À toucher plus à la strat, sans perdre le lien avec la créa. À m’essayer à la pub. À relever le défi d’un pitch, puis deux, puis trois. À tenter d’animer des brainstorms, à explorer le branding… Et dernièrement, à travailler depuis un autre fuseau horaire.

Car oui, détail qui n’en est pas un, j’écris ceci de la Grèce d’où je télétravaille depuis bientôt deux mois sans qu’il n’y paraisse, à part le chant de la poule du voisin une fois sur zoom. #truestory

Si bien qu’en 10 ans, j’ai l’impression de ne jamais avoir fait la même chose et d’avoir changé 3 fois de job. Et c’est sans doute pour ça que je suis restée. Non seulement les causes pour lesquelles on se lève chaque matin se suivent et ne se ressemblent pas, mais les mandats non plus. C’est chaque fois un exercice nouveau que de se demander comment et par quels moyens nous communiquerons l’essence de cette cause pour mobiliser le plus de monde autour d’elle.

Il y a aussi la fierté, bien sûr, de se dire qu’on contribue à amasser des fonds ou à sensibiliser le public à des enjeux cruciaux, de la prévention en santé en passant par les droits humains. Vous savez, ce sens que l’on créé au quotidien, en équipe qui plus est, même quand on ne sait pas trop par quel bout le prendre…

Mais c’est surtout la liberté – d’essayer, d’explorer, d’évoluer, d’échouer même -, qui a soudé mon sentiment d’appartenance à Atypic. Ce safe space pour sortir de sa zone de confort. Cet endroit où l’audace est plus qu’une valeur écrite sur un mur. Où la gestion du temps responsable est plus qu’un concept dans le guide des employés. J’ai l’impression que c’est chose rare, chez un employeur, cette confiance et cette cohérence, et j’en suis reconnaissante. Et en plus, ça rime.

Il faut dire que c’est assez puissant de sentir que tant qu’on œuvre ensemble pour un objectif commun et qu’on bûche fort, chez Atypic, il n’y a rien d’impossible. Tant pour ses causes que pour ses employés.

Ça me rappelle une citation, d’un créateur qui m’inspire au plus haut point :

« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais. » Xavier Dolan

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