Octobre était le mois de la sensibilisation au cancer du sein. En tant que femme, ce sujet me touche beaucoup. Passionnée des tatouages et ayant moi-même choisi de me faire tatouer il y a quelques mois, j’ai découvert comment le tatouage aidait certaines femmes à se reconstruire après un cancer du sein. Et surtout, après une mastectomie, souvent ressentie comme une terrible angoisse et une part de leur féminité qui s’envole.

Le tatouage permet alors de se réapproprier leur corps, ou simplement, de cacher leurs cicatrices et d’aimer à nouveau leur corps. Certaines n’auraient jamais eu recours au tatouage sans cela. Mais face à ce corps qui a changé, elles s’autorisent de nouvelles choses. C’est comme si elles mettaient une marque esthétique assumée et revendiquée sur une marque douloureuse. Certaines femmes témoignent en disant que le tatouage ne fait pas de vous qui vous êtes, mais ça vous fait penser que vous ne serez plus jamais la même. Je trouve ce geste tellement fort et positif!

Cela est également le cas pour d’autres maladies ou chirurgies : un tatouage sur un tibia creusé après l’implantation d’une broche chirurgicale, sur la cicatrice d’une cuisse après une ablation de peau, sur une brûlure…

En discutant avec des personnes tatouées, je me suis aperçue que pour la plupart, ce geste avait un côté thérapeutique, conscient ou pas, maladie ou pas. Ou du moins, qu’il permettait de clore une phase de notre vie qui nous a marqué. Sûrement pour ne pas l’oublier car elle fait partie de nous, de ce qu’on est.

À chacun sa thérapie!

Pour aller plus loin :

http://www.leparisien.fr/societe/leur-tatouage-leur-therapie-contre-le-cancer-09-03-2018-7599651.php

https://www.youtube.com/watch?v=xyZ6vRtUh5M

https://www.vmmed.com/fr/blog/survivantes-cancer-sein-affichent-tatouages-ont-aidees-a-se-reconstruire/

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